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Croquettes premium : Composition, matières premières et ingrédients des croquettes premium

Les matières premières qui composent les aliments pour animaux de compagnie comprennent des protéines animales propres à la consommation humaine qui ne sont pas ou peu utilisées (nous mangeons par exemple de moins en moins d’abats, nous préférons les découpes de volailles aux volailles entières, ou les filets de poisson au détriment des poissons entiers). L’industrie permet de valoriser ces produits d’excellente qualité qui sont dédaignés pour des raisons culturelles ou saisonnières. Il en va de même pour certains dérivés des céréales. Tous ces ingrédients sont contrôlés à toutes les étapes, selon des protocoles parfaitement définis.

Quelles matières premières dans les croquettes premium ?

Les aliments préparés proposés par les fabricants sont adaptés aux besoins des différents types d’animaux familiers. Les produits préparés contiennent donc tous les éléments nécessaires à la bonne santé de l’animal. Les nutriments nécessaires à la composition des produits existent dans les viandes, les poissons, les céréales, les légumes, ou sont apportés par des compléments.

Les aliments sont donc composés :

- de matières premières d’origine animale fraîches, congelées ou déshydratées, 
- des matières premières d’origine végétale
- des matières minérales
- des additifs.

Ces matières et additifs font l’objet d’un strict contrôle et d’une traçabilité appropriée afin de garantir la qualité et la sécurité sanitaire des produits.

Matières d’origine animale

Origine

Aucun animal n’est élevé dans le monde pour être destiné à l'Industrie des fabricants d'aliments préparés. Ils le sont uniquement pour alimenter l’Homme.

Les matières d’origine animale sont rendues disponibles pour l'industrie des fabricants d'aliments préparés :

- en raison de nos propres coutumes alimentaires et de leur évolution. Le sociologue et directeur de recherche au CNRS Claude FISCHLER montre clairement les différences de comportement de l’homme face à son alimentation et l’évolution de ce comportement (cf. « L’homnivore et « Manger - Français, Européens et Américains face à l’alimentation » Editions Odile Jacob). L’alimentation humaine consomme par exemple de moins en moins d’abats (foie, rognon, estomac) et certains ne sont pratiquement plus consommés depuis des décennies (mamelle, poumon). Ces matières sont disponibles et utilisées dans les formules de nos produits.

- en raison du mode de consommation de l’alimentation humaine. Les américains sont les plus gros producteurs et consommateurs de volailles au monde mais n’achètent et ne mangent que de la volaille désossée. En France, la consommation de dindes entières n’existe que pendant la courte période de Noël, alors que nous en consommons toute l’année sous forme de filets, de rôtis, ou de morceaux découpés. Certaines parties de la volaille, résultant de la découpe (carcasses), ou impossibles, ou trop coûteuses pour être désossées en raison du coût de la main d’œuvre (cous, bas de cuisse) sont donc disponibles. Nous consommons de plus en plus de poissons en filets. Les sous-produits de filetage, de la filière congélation, des conserveries de poissons, sont donc également disponibles.

- en raison d’un déséquilibre momentané entre offre et demande de l’alimentation humaine, générant ainsi des surplus. L’estomac de porc est un composant essentiel de la recette de l’andouillette, principalement consommée en barbecue. Cette matière sera donc peu disponible pour notre Industrie l’été, mais disponible l’hiver. A contrario, l’estomac de bovins (panse, feuillet) constitue la base de la recette des tripes à la mode de Caen ou autre. Cette consommation humaine est forte l’hiver et quasi inexistante l’été. La matière sera donc disponible l’été pour l'industrie des fabricants d'aliments préparés.

Statut réglementaire et sécurité sanitaire

Quel que soit l’état physique de la matière - fraîche, congelée, déshydratée -, les règlementations européennes et françaises imposent que :

- Toutes les matières d’origine animale soient issues d’animaux sains abattus en abattoirs placés sous le contrôle de vétérinaires officiels.

- Ces matières ne puissent strictement provenir que d’animaux sains déclarés propres à l’alimentation humaine, après inspection vétérinaire post-mortem.

Il ne peut donc en aucun cas être utilisées de matières issues d’animaux morts d’accident ou de maladie, ou de matières dites “à risque spécifié” dans le cadre des mesures d’éradication de l’ESB, la totalité de ces matières, considérée “à haut risque” étant détruite par incinération.

S’il s’avère nécessaire d’importer des matières, elles sont alors accompagnées d’un certificat vétérinaire signé des services officiels du pays concerné, attestant du respect des conditions énoncées ci-dessus.

Provenance

L’activité industrielle de la filière n’échappe pas aux logiques géographiques en raison des coûts de transport. Selon les statistiques de la Profession pour l’année 2008, 76% sont des matières sont achetées en France et 23% dans les autres Etats membres de l’Union Européenne.

Les fabricants d’aliments préparés n’achètent en fait dans les pays tiers que des matières dont la disponibilité européenne est faible ou inexistante en raison d’une consommation élevée en alimentation humaine.

Matières d’origine végétale

Origine

L’industrie française des aliments pour animaux de compagnie utilise environ 850.000 tonnes de matières premières végétales.

Ce sont pour moitié des céréales (blé, maïs, orge…) et des protéagineux (farines de pois, soja) achetés sous forme de grains entiers ou de farine. L’autre moitié est représentée par des coproduits d’origine végétale issus d’une première transformation (farines basses, sons de meunerie et autres sous-produits de tamisage, pulpes de betteraves, tourteaux de soja, coproduits d’amidonnerie…).

Les céréales constituent, avec les matières grasses, une des sources essentielles d’apport énergétique nécessaire à l’alimentation des animaux de compagnie. Elles ne peuvent être assimilées par les animaux qu’une fois gélatinisées (opération de cuisson permettant de rendre l’amidon digestible). Grâce à leur teneur élevée en amidon, elles jouent un rôle « structurant », déterminant dans la mise en forme et la tenue des croquettes obtenues par cuisson extrusion.

Les sons et pulpes jouent un rôle positif pour le transit intestinal des animaux, grâce à leur richesse en fibres solubles. Les tourteaux et les coproduits d’amidonnerie ont une teneur élevée en protéines caractérisées par un profil en acides aminés complémentaire de celui des protéines animales.

Provenance

A l’identique des matières d’origine animale, les matières d’origine végétale sont essentiellement achetées en France et dans les autres Etats membres de l’Union européenne.

Statut réglementaire et sécurité sanitaire

Les fabricants s’intéressent prioritairement aux critères qualitatifs suivants : le taux de matière sèche (> 85%, garant de la conservation des grains), le poids spécifique, la teneur en protéines et la teneur en amidon.

Ils surveillent aussi de très près les qualités organoleptique, bactériologique et mycologique des céréales, en particulier la présence éventuelle de mycotoxines (toxines produites par des moisissures), qui peuvent se développer sur les végétaux avant la récolte, ou après, pendant leur stockage. Elles sont susceptibles d’engendrer des effets indésirables chez l’animal : diminution de la valeur alimentaire et sous-consommation, défaut d’appétence, troubles de la reproduction.

Pour renforcer leurs garanties sanitaires, les céréales sont nettoyées à réception en usine afin d’éliminer les grains cassés ainsi que les impuretés éventuellement présentes.

La réglementation concernant les OGM dans l’alimentation humaine s’applique en totalité aux aliments pour animaux : présence et seuil d’étiquetage.

Les fournisseurs sélectionnés par les fabricants d’aliments pour animaux de compagnie sont soumis à des cahiers des charges de plus en plus rigoureux. Toutes les livraisons de matières premières sont analysées afin d’évaluer précisément leur qualité nutritionnelle et sanitaire, avant leur mise en œuvre. Des contrôles permanents ont lieu en cours de production et sur les produits finis qui permettent de vérifier la conformité des produits à toutes les étapes de leur fabrication et de garantir une sécurité alimentaire optimale.

Matières minérales et additifs

Les besoins alimentaires d’un animal varient en fonction de sa taille, son age, son activité et son aliment doit satisfaire ses besoins en acides aminés, minéraux, oligo-éléments, et vitamines de toutes sortes. Ces nutriments existent à l’état naturel dans les matières premières, mais en quantité variable et parfois insuffisantes pour garantir la couverture des besoins. Il est donc nécessaires de complémenter les formules de produits par ces additifs, par ailleurs largement utilisé en alimentation humaine.

La réglementation européenne encadre très strictement l’utilisation des additifs qui figurent sur une liste officielle. L’autorisation de ces compléments a été établie sur la base d’analyses de non toxicité et de dossiers scientifiques démontrant leur efficacité.

Les aliments pour animaux contiennent souvent des additifs. Pourquoi, quelle utilité voire nécessité ?

Les additifs nutritionnels : en font partie les vitamines, les acides aminés (méthionine, taurine, L-carnitine par exemple), certains acides gras (EPA, DHA par exemple), les oligo- éléments sources notamment de cuivre, zinc, manganèse, fer, sélénium, iode, cobalt … . Ces nutriments sont présents dans les ingrédients naturels mais leur apport dans l’aliment préparé n’est pas toujours suffisant pour satisfaire les besoins de l’animal à nourrir. C’est pourquoi, la quantité manquante est ajoutée sous forme d’additifs.

Les additifs sensoriels : en font partie les colorants, certains produits aromatisants, les exhausteurs de goût (glutamate, …..). Ils permettent de distinguer les différentes croquettes d’un mélange, de particulariser un aliment ou d’en uniformiser l’aspect (couleur, odeur, goût).

Les additifs technologiques : facilitent la fabrication des aliments ou améliorent leur conservation.

Parmi eux, les antioxygènes ralentissent le rancissement (oxydation des acides gras lors de la fabrication, ainsi que tout au long de la conservation des aliments). Les conservateurs quant à eux évitent le développement des microorganismes (moisissures, salmonelles, …) en limitant la disponibilité de l’humidité. Les correcteurs d’acidité sont utilisés pour modifier l’acidité ou l’alcalinité et la maintenir à un niveau donné. Un mauvais contrôle du pH du produit peut entraîner le développement de bactéries indésirables susceptibles de présenter un risque pour la santé. Ces substances stabilisent l’aliment, qui ainsi reste sain et préserve ses qualités nutritionnelles et organoleptiques tout au long de sa durée de conservation.

Des liants, épaississants, émulsifiants, gélifiants peuvent être nécessaires dans les aliments humides pour stabiliser leur consistance et leur composition.

Les additifs zootechniques : regroupent les substances qui ont un intérêt pour le bien être de l’animal, l’efficacité de son système digestif ou pour l’environnement. Parmi elles, certaines renforcent la digestibilité de l’aliment (améliorateurs de digestibilité comme certaines préparations enzymatiques), d’autres ont un effet bénéfique sur la flore intestinale (stabilisateurs de la flore intestinale comme certains ferments ou probiotiques). Font partie également de cette catégorie des substances à effet positif sur l’environnement, comme certains extraits de plantes qui interviennent sur la fermentation des déjections.

Les aliments pour animaux contiennent souvent des additifs. Quelle confiance avoir dans l’utilisation de ces substances ?

L’utilisation des additifs en alimentation animale est strictement contrôlée par des règlements européens, dont l’application est immédiate et obligatoire dans tous les Etats Membres. Ces textes indiquent les additifs autorisés, à quel titre et avec quelles conditions d’utilisation, en particulier les doses pour une efficacité optimale sans risque de toxicité (pour l’animal, l’environnement mais aussi ceux qui manipulent l’aliment).

Ces informations sont établies d’après un dossier d’autorisation qui a été validé par des experts indépendants mandatés par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments. Ce dossier rassemble de nombreuses informations sur la substance concernée, son mode d’obtention, ainsi qu’une série d’études approfondies sur son efficacité et sa toxicité sur les espèces cibles et non cibles.

Les contraintes règlementaires, le coût élevé de ces substances spécifiques, l’obligation de déclaration sur les emballages, n’incitent pas, bien au contraire, les fabricants d’aliments à exagérer l’emploi des additifs, qui ne sont rentabilisés que dans le cas d’utilisation indispensable.

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